Kawasaki Teryx 750 4×4 2009

Kawasaki Teryx 750 4x4 2009

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L’adepte du hors route d’aujourd’hui peut se compter chanceux. Il y a moins d’une décennie, un tel véhicule si technologiquement avancé et plaisant ne pouvait être envisagé qu’en rêve. Heureusement, aujourd’hui, on peut choisir à même une multitude de véhicules de formes très différentes et la venue récente sur le marché d’un tout nouveau type de véhicule, le RUV, un véhicule utilitaire récréatif (c’est le nom que les gens de Kawasaki donnent à leur véhicule), un UTV (Utility Transport Vehicle), un côte à côte ou ROV (Recreational Off-Highway Vehicle / Véhicule récréatif hors route) tel que le nomme la Recreational Off-Highway Vehicle Association, a modifié le monde du VTT en un monde plus vaste.

Un rêve devient réalité pour le plaisir en hors route

Les activités en hors route sont maintenant accessibles à un plus grand nombre de gens qui sont intimidés par les quads chevauchés, à cause de leurs capacités limitées à bord d’un tel véhicule. Grâce à leur conduite semblable à celle d’une voiture, ces nouveaux types de véhicules permettent de plus longs séjours en sentiers, puisqu’ils nécessitent moins d’effort physique de la part de l’utilisateur.

Allez avec audace, là où presque personne n’est allé auparavant.

L’endroit choisi par l’équipe verte pour présenter les nouvelles versions de leur jeune mais déjà populaire Teryx R.O.V., le Boulders OHV Area près de Lake Pleasant, en Arizona, possédait tous les éléments pour satisfaire nos besoins en cette journée de tests, et plus encore. Dans cet endroit retiré à la surface inégale, un tel véhicule était tout à fait à sa place, un choix beaucoup plus logique que tout autre véhicule. On y trouve plus d’espace de rangement, une portée plus longue et une construction spécifiquement destinée aux sentiers les plus rudes. Roulant à un rythme sécuritaire lent et constant, le conducteur peut se permettre de profiter davantage du paysage dans cette position assise relaxante avec appui-dos qu’enfourché sur un véhicule qui demande une attention constante du conducteur, même à de basses vitesses. Dans ce contexte de nature sauvage, ce sont les voitures qui sont limitées dans leur mouvement, puisque les surfaces asphaltées sont rares ici. Seuls les quads donnent accès à toute cette immensité.

Les lits de rivières asséchés, avec leurs roches acérées, grosses comme des pamplemousses, semblent spécifiquement destinés à un tel véhicule. C’est là que j’ai pu constater ce dont était capable cette machine verte impressionnante. Conduisant ce Teryx, équipé d’extras tels qu’une suspension pleinement ajustable de style « piggyback / en superposition » et de roues en aluminium coulé, aussi agressivement qu’une voiture de rally, j’ai pu constater que le véhicule se comportait de façon prévisible et que les dérapages en puissance n’étaient possibles que lorsque j’exagérais le mouvement de la conduite. Bien sûr, je ne ratais aucune occasion d’effectuer ces dérapages, la conduite légère et facile me permettant de le faire à ma guise. J’effectuais ces manœuvres au moment d’un élan moindre vers l’avant, après avoir lentement négocié trois quarts du virage, pour enfin donner un coup sur l’accélérateur et sur le guidon. Ne forçant jamais la manœuvre lorsque trop de vitesse était déjà atteinte et que les pneus mordait dangereusement bien de côté.

Une allure plus sensationnelle et une meilleure performance

Le Teryx 750 FI 4×4 Sport 2009 de Kawasaki est équipé de plusieurs améliorations comparé au modèle 2008. En réalité, la performance de tous les modèles Teryx a été améliorée. La nouvelle version Sport du Teryx dans la gamme 2009 est presque identique au modèle précédent, sauf pour quelques extras tels que la couleur vert lime, des roues à l’allure cool et un ensemble d’amortisseurs différents. Le nouveau système de transmission à variation continue (CVT) procure de l’information au conducteur sur le tableau d’instruments grâce au système d’avertissement CVT sur l’état de la courroie qui avertit le conducteur quand des conditions de charge extrêmes peuvent causer du dommage à la courroie ou à la transmission.

Le Teryx est bien chaussé sur les plus grands pneus de sa catégorie; des pneus Maxxis de 66 cm / 26 pouces, montés sur des jantes en aluminium coulé de 30,5 cm / 12 pouces qui contribuent grandement à améliorer la garde au sol à 29,7 cm / 11,7 pouces. Le design du pneu a été élaboré spécifiquement pour le Teryx, afin de maximiser la traction vers l’avant et procurer des virages agressifs et des capacités de dérapage. Les roues en aluminium sont beaucoup plus légères et logent, encastrés, des freins avant à disques bien protégés contre les débris. Les disques de 200 mm / 7,8 pouces sont pressés fermement par des étriers à doubles pistons de 27 mm / 1,06 pouces qui sont montés de façon rigide afin de procurer un freinage efficace et un meilleur contrôle. Scellés dans l’huile, à l’abri des débris, on trouve à l’arrière des freins hydrauliques. Ce système de freinage, encastré au différentiel arrière, est virtuellement indestructible. Ce système, jumelé au Engine Brake Control / Contrôle de Freinage par le Moteur, extrêmement efficace de Kawasaki, était parfait et pas du tout abrupt au moment de lâcher l’accélérateur, procurant au Teryx des capacités de freinage excellentes.

Une quantité de puissance plaisante et sécuritaire

Le Teryx Sport est propulsé par un puissant moteur de 749 cm3, à deux cylindres en V qui produit bien à bas régime et qui perd une grande partie de son couple à haut régime. Je m’attendais, au moins sur le modèle sport, à une augmentation de la puissance et à une suspension plus efficace. Peu de changements ont été apportés à la suspension, à part de nouveaux amortisseurs, mais on y trouve la même géométrie. Il aurait été excellent qu’il soit pourvu de bras en A allongés et d’un débattement plus long, ainsi le modèle sport aurait pleinement mérité son nom et se serait distingué davantage du modèle de base.

Le nouveau système d’injection de carburant était incontournable et fera sûrement une différence pour les usagers de toutes saisons. Il alimente constamment le mélange parfait, malgré des températures et des altitudes différentes, grâce à un ensemble de corps de papillon Mikuni de 34 mm / 1,3 pouces. J’ai tenté de tourner la clef de démarrage rapidement, espérant voir le moteur se mettre en marche au demi-tour, mais c’était peine perdue. Une seconde tentative normale a fait ronronner le moteur en un peu plus d’un tour du vilebrequin. Nous avions demandé si l’on pouvait s’attendre à une augmentation de la puissance et l’on nous a répondu que l’accroissement était d’un négligeable 1 ou 2 chevaux-vapeur, malheureusement…

Un excellent choix pour les conducteurs raisonnables de véhicules sports

Il possède assez de puissance pour la plupart des gens ordinaires et les dérapages en puissance sur des chemins de gravier plats sont possibles à bord du Teryx, mais certainement pas recommandés. Il sera difficile de le garder sur ses quatre roues si l’élan est gagné trop rapidement, à cause du manque de faire survirer les roues. Les gens de Kawasaki n’ont pas déçu avec leur nouveau Teryx, mais nous ont laissé sur notre appétit avec leur tout nouveau Teryx Sport, que nous aurions aimé voir comme une version améliorée, tel que le Polaris RZR S l’est par rapport au RZR de base.

La suspension est améliorée sur le nouveau Teryx Sport : un triangle de suspension double et des amortisseurs en aluminium, chargés au gaz, équipés de réservoirs superposés, offrant un amortissement pleinement ajustable en pré-charge et en contrôle du bondissement/compression. Une barre stabilisatrice contribue à contrôler la tendance au tonneau. Une amélioration appréciable de la maniabilité a été constatée, par rapport au modèle de l’an dernier, mais la conduite était encore plus rigide que celle offerte par le Polaris RZR S. On peut dire que le train arrière sera difficile à contrôler dans les séries de bosses.

Effectuer des sauts en côte-à-côte n’est certainement pas recommandé, mais sachant que certains vont s’y risquer quand même, gardez en tête que le véhicule aura tendance à piquer du nez en atterrissant et que n’importe quelle dénivellation n’est pas idéale pour effectuer des sauts. Il vous faudra choisir une dénivellation très accentuée pour pouvoir réaliser un envol assez élevé qui permettra au véhicule de se stabiliser pour permettre un atterrissement sur les quatre roues. À cet égard, le véhicule sport de Polaris réalise de meilleures performances grâce à ses très long bras de suspension, mais il faut considérer que le Teryx est beaucoup moins cher, ce qui vous permettra de consacrer quelques dollars additionnels à personnaliser la suspension et autres, à votre goût.

Le châssis est construit en type échelle d’acier tubulaire de carbone. L’agencement des couleurs lime avec accents de noir et des jantes en aluminium font que ce Teryx « Sport » vaut le prix additionnel demandé. Il est aussi offert en édition spéciale Monster Energy, en noir avec ce fameux vert Kawasaki sur le pare-choc et les ressorts. Le Teryx est certainement un véhicule plaisant et robuste qu’il vaut la peine d’acquérir. Et comme on dit par chez-nous, il tourne sur un 10 cents !

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